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Nouvelle vie pro !

17 juin 2012

Les 4 anneaux, trop facile ?

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Je ne sais pas si je vais être objectif mais je dois vous avouer que je trouve la victoire des Audi au Mans vraiment mérité. D'abord parce que les 2 premières sont issues de la nouvelle technologie hybride (tiens on n'entend plus les écolos raler sur la pollution du sport auto). Enfin parce que les 24h du Mans, même quand on s'appelle Audi et qu'on a déjà 11 victoires au plamarès, c'est une vraie course qui mélange les pros et les amateurs, les GT et les proto. Non seulement il faut tenir 24h (exploit mécanique et humain) mais il faut garder la tête au milieu des embouteillages sur le circuit. Ok  la concurrence n'était pas certaine cette année avec une Toyota qui a pourtant pris la tête durant quelques tours, mais il y avait des Audi qui ont testées la resistance de leur carrosserie avec les murs de pneus et rails de sécurité. Ce qui a fait avant tout cette victoire, c'est l'engagement humain de tous ceux qui travaillent pour Audi Sport. La valeur humaine, richesse de l'entreprise encore une fois démontrée.

En revanche, là où je suis moins en ligne avec les 4 anneaux, c'est lorsque je vois que le premier modèle S de la gamme SUV est pour le Q5 en version diesel. Un S Q5 TDI j'ai du mal à adhérer même si le diesel court aux 24h du Mans. Je suis plutôt fan des sons graves comme le S4 voir la RS4 qui l'a donné beaucoup de plaisir. Un SUV en version S est déjà antisport à mon sens mais en version mazout on frôle la faute de goût.

En tout cas j'ai pris du plaisir à suivre cette course sur Twitter et la Box, même si j'étais frustré de ne pas l'avoir vécu sur place comme lorsque j'étais un heureux privilégié. Car le Mans ça se vit sur place. Pas tant pour suivre la course car à part admirer de magnifiques sportives passer, on ne voit pas grand chose et le spectacle se suit sur des écrans de course. Mais l'ambiance est fantastique, il n'y a que des fans, des passionés de tous les pays. C'est un peu les JMJ du sport auto :-) Vous pourriez voir des anglais, débarquer dans leurs Aston Martin, planter la tente à côter et passer 24h à suivre la course en faisant un barbecue et en consommant l'équivalent de la production annuelle d'un chateau bordelais et le lendemain vous compteriez les cadavres alignés à côté de nos voisins d'outre-manche (je caricature ?).

Pour conclure, je pense qu'un de mes rêves serait de vivre Le Mans mais au volant d'une GT comme Gentleman Driver. Un jour peut être. On n'est jamais à l'abri d'une réussite :-)

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15 juin 2012

Y a quelqu'un ??

Bon je dois l'avouer, j'ai honte. Plus d'un an sans poster un billet c'est moche. Mais j'ai des excuses (se justifier c'est déjà accepter).

Tout d'abord l'année qui vient de s'écouler fut très riche en émotions (pas mon compte de résultat). Et puis je me suis apperçu que mon blog qui pour moi n'était visible que par les gens qui me connaissent était aussi référencé sur Google. Donc lorsque vous tapez mon nom ou celui de ma société sur le célebre moteur de recherche vous tombez dessus. Un jour un client m'a dit qu'il me suivait sur ce blog. Et puis la nouvelle génération (les moins de 30 ans) se met à taper votre nom sur Google pour avoir des infos sur vous. Donc ce qui était pour moi un moyen de partager mon expérience devenait un livre ouvert sur les coulisses de mon challenge. Des doutes, des troubles, des joies, des peines mais aussi des critiques. Donc comme je n'ai pas très envie de partager cela avec d'autres et mon blog va prendre une nouvel axe éditorial (dédicace aux teams qui ont bossés avec moi sur Audi pro).

Avant de vous expliquer ce choix, un petit point sur mon entreprise. Lorsque j'ai démarré je me voyais en train de surfer sur la vague grace à l'adrénaline. Et bien aujourd'hui c'est pareil sauf que la vague je me la prends en pleine poire chaque jour. Bref retour aux réalités. Et oui, l'adrénaline du début est partagé avec du stress, des angoisses, des colères et parfois de la frustration. Mais je prends toujours autant de plaisir. Ce fut difficile mais devant chaque difficulté il ya une solution. Tout n'est pas encore parfait, loin de là mais je construis chaque jour et j'avance. Nous sommes 6 au total et je donne toujours 6 jours par semaine à Valima. Heureusement j'ai 2 équipes de supporters au quotidien. Ma tribu avec ma femme en tête et mes enfants et puis mes contacts chez Mobalpa.

La question vous taraude, vous vous demandez ce que va devenir ce blog ? Et bien je vais plutôt partager avec vous, chers lecteurs, mes opinions et avis sur ce qui se passe autour de nous chaque jour. J'ai un avis surtout et surtout un avis comme dirais l'autre. Ok c'est un peu narcissique ce côté je vous donne mon opinion mais si vous me lisez cela peut vous intéresser et surtout, je trouve qu'il y a un paquet d'incompétents qui donnent une avis contre de grosses rémunérations sans pour autant savoir de quoi ils parlent. Donc avec moi, c'est différent, vous me connaissez et en plus c'est bénévole. Je vous rassure, tout cela sera très large. Aussi bien politique, qu'économie, humour, voyages, famille, auto, bateau, etc.

Promis, je reviens rapidement avec ce nouveau contenu et d'ici là n'hésitez pas à laisser des commentaires.

4 avril 2011

Un second billet en moins d'une semaine. Wahou

Un dimanche soir qui se termine et déjà il faut y retourner. Je prends énormément de plaisir dans cette aventure mais le ryhtme est le plus dur. 6 jours sur 7 de 9h à 21h et seulement une petite journée à consacrer à ceux que j'aime et surtout qui me supportent dans ce challenge.

Samedi un de mes collaborateurs est donc parti. Ma femme est venue nous aider pour accueillir les clients. Cela m'a fait plaisir de tavailler avec elle. Comme lorsque l'on s'est connu. En 2006 sur le Mondial de Paris nous avons travaillé ensemble pendant 10 jours et voici le résultat : un mariage et 2 beaux enfants. Bon au moins cela lui permet aussi de voir ce que je fais et que je drague pas toutes les clientes seules qui viennent pour avoir un devis du beau jeune entrpereneur :-)

Depuis que j'ai ouvert j'ai souvent eu des messages d'encouragements de personnes qui me disaient aussi venir me voir. Et puis le rythme de chacun fait que l'on a pas forcément le temps de le faire. J'ai revu avec un immense plaisir mon ancien boss chez SEAT et qui évidemment autre chose que mon ancien patron. Lui aussi attaque une nouvelle aventure et je suis ravi pour lui. Ensemble on remarquait donc que les contacts de nos anciens jobs se réduisaient au fur et à mesure. Je n'en veux évidemment pas à ceux qui ne viennent pas ou ne donnent pas de news car le quotidien nous absorbe tous. Par contre quel plaisir de recevoir d'anciens collègues ou des amis. De leur montrer avec humilité ce que je suis en train de construire.

D'ailleurs la réaction de chacun est unanime : bravo pour ce que tu as fais. Merci mais je n'ai encore rien fait. J'ai uniquement monté une boite et ouvert un showroom. Le plus dur reste à faire : faire décoller la fusée et surtout la mettre en orbite.

Un dimanche soir qui se termine, un nouveau chapitre demain et toujours une aussi belle aventure.

En tout cas merci à qui sont venus et à ceux qui viendront. J'ai hâte de vous faire partager tout ça !

27 mars 2011

Gros rythme

Bon normalement là je dois me faire disputer car le dernier billet remonte à...pffooouuu j'ose pas le dire. Il faut dire que le rythme est assez soutenu. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas mais le quotidien laisse peu de temps pour raconter mon aventure. Et oui au taff du lundi au samedi, disons que les semaines au bureau font environ 60h (ah qu'ils sont loin les RTT de mon ancienne boite).

Alors que s'est-il passé depuis l'ouverture ?

Côté chiffres (ben oui je suis patron donc les chiffres sont en 1er) le mois de janvier fut poussif mais en février l'objectif a été pulvérisé. Mars est pas mal à tittre individuel mais un de mes collaborateurs n'est pas dans ses objectifs et nous allons sûrement passer à côté. Et c'est le second versant de ma nouvelle vie de patron, la gestion RH. Devant le trafic et le passage au magasin (et je fais déplacer les foules) le potentiel est là pour intégrer un 3ème vendeur à temps plein.

Oh la bonne idée que j'ai prise. Donc recrutement en février, le bon profil est trouvé. Lettre d'embauche, confirmation de sa date d'intégration dans l'aventure VALIMA. Tout aurait devait bien se passer. Enfin s'il était venu. Depuis le jour où je lui ai confirmé sa date d'embauche, plus de nouvelles. Filtrage des appels, messages, sms, lettre recommandé. Pas de news. Classe et pro. Bon en même temps il vaut mieux un lapin maintenant plutot qu'après être embauché. Comme j'ai un planning assez light j'ai donc eu le temps de relancer un recrutement (sic).

Donc nouveau profil (féminin) et qui va assurer à mi-temps la coordination des chantiers. Et oui c'est bien de faire plein de ventes mais il faut assurer après et surtout maintenir un niveau de service et qualité irréprochable.

Avec l'enseigne tout se passe bien aussi. Je suis un peu un extra-terrestre pour eux sur Paris car je crée un vrai partenariat avec eux en leur donnant accès à mes indicateurs, en donnat des idées ou des critiques mais toujours contructives. Et surtout mes indicateurs sont mis à jour en temps réel avec des infos factuelles. Ah l'école Audi ca a du bon ;-)

Ce n'est qu'un petit résumé de tout ce qui se passe. En tout cas l'aventure est formidable, il y a des heuts, des bas mais chaque jour est nouveau. Ce qui est très étonnant aussi c'est le contact a la clientèle. Je fais des rencontres de gens très intéressants, d'autres où j'ai envie de leur dire d'aller chez un concurrent étant donné leur faible niveau de respect envers mon équipe et moi. Evidemment, quelque soit l'attitude du client on reste pareil. Même accueil, sourire et professionalisme.

Je ne promets pas de mettre à jour le blog rapidement mais dès que je peux je le ferai.

Pour finir merci à tous ceux qui sont venus me voir et pour vos encouragements.

9 janvier 2011

Lancement de la fusée

158447_lancement_fusee_cap_canaveral_florideEt voila, c'est parti ! Le rythme est soutenu car comme vous l'avez remarqué, je n'ai pas eu le temps de mettre le blog à jour depuis bientôt 1 mois. Toutes mes excuses mais j'avoue que je suis pas mal débordé car être vendeur avec mes collaborateurs et chef d'entreprise en assurant la gestion de Valima n'est pas simple. En tout cas 1er exploit, nous avons ouvert avec seulement 4 heures de retard sur le planing. ET oui, la date du 13 décembre a été choisi en septembre et cela a été respecté en ouvrant le 13 après le ménage de fin chantier. Une preuve de plus que l'implication de tous les intervenants a permis de garder cette date. Pour moi, cet objectif était important car de l'autre côté de la rue j'ai un Monceau Fleurs qui ouvre début décembre. Donc beaucoup de passage pour les sapins de noël. Ensuite, le quartier est en pleine effervescence pour les préparatifs des fêtes. Donc depuis 3 mois j'ai un but : ouvrir le 13.
Maintenant nous sommes ouvert et l'aventure a pris forme avec l'arrivée de mon premier vendeur (cf billet précédent). Et l'équipe se constitue, on fait connaissance, on apprend à se connaitre, on met en place le magasine en réglant tous les derniers détails. C'est important de ne pas rater cette étape car je gère une TPE (Très Petite Entreprise et non Terminal de Paiement Électronique) et la bonne entente est primordiale. C'est une personne sur qui je peux m'appuyer car il a un sens de l'aménagement et de la décoration très poussé. En plus il a une éducation poussée et s'exprime de manière parfaite. Une leçon de Nadine de Rotschild mais avec un sens de l'humour au top. Mon second vendeur est arrivé avant Noël et à 3 le fonctionnement est fluide. On s'entend bien et je prends ma place de patron sans pour autant m'imposer comme tel.
Pour nous aider au démarrage, Mobalpa m'a proposé l'intervention d'un consultant pendant 14 jours. Nous avons déjà fait 8 jours et je suis ravi de son job. Je suis facilement conquis car auparavant je me suis occupé de mettre en place ce genre de coaching et en plus nous nous entendons très bien. Il a une grande expèrience et surtout il m'accompagne sur mon nouveau rôle de manager. Dans une grande boîte on est entouré de patrons, chefs et autre managers donc on est acompagné en permanence. Là, je suis tout seul et savoir si je prends la bonne décision ou la bonne organisation ne m'est confirmé que par les résultats obtenus. C'est toute ma liberté aujourd'hui et aussi tout le risque.
Et puis pour terminer l'année, nous avons réussi à faire 3 ventes. Pir ceux qui me suivent sur Facebook vous êtes au courant, pour les autres sachez que j'ai l'immense fierté d'avoir ouvert le bal et que me collaborateurs, peut être piqués de s'être fait dépassé, ont réalisé chacun une vente le même jour que moi. Je pense que je me rappellerai toujours de mes 3 premiers clients et je les remercie de nous avoir choisi. Ce fut pour moi une bouffée d'oxygène (financière aussi) et une satisfaction de voir les premiers résultats arriver.
Au programme ce mois-ci, confirmer les premières ventes en atteignant les objectifs ambitieux (voir couillus) que j'ai fixé, participer au congrès Mobalpa sur la stratégie pour les 2 ans à venir et garder du temps pour les miens. Pour le congrès, ce sera rigolo d'être de ce côté de la barrière et surtout de rencontrer mes nouveaux collègues.
Maintenons le cap de la fusée et surtout bonne année à tous !

PS : je ferai mon possible pour mettre le blog à jour plus vite. Merci ;-)

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18 décembre 2010

Valima - chapitre 3

Grand_Opening_PhotoVoila le 3ème chapitre qui commence. Pour résumer ceux qui n'auraient pas lu les chapitres précédents (quelle erreur) : chapitre 1 la conception du projet en août 2009 avec quoi, quand, pourquoi, combien (important), etc. Chapitre 2 la gestation du projet avec faire du gringue aux banquiers pour avoir des sous, faire du gringue aux agents immobiliers pour avoir un beau local et enfin faire du gringue à mon patron pour partir.
Depuis lundi donc, j'écris le chapitre 3 de mon projet qui n'en est plus un (de projet).
A l'heure où j'écris ces quelques lignes, je dois avouer que je suis épuisé. Les 3 dernières semaines n'ont pas été de tout repos et le rythme s'est accéléré depuis 15 jours. Les RTT sont loin :-)
En tout cas, depuis lundi 14h (moment auquel nous avons ouvert) je ressens beaucoup de fierté. Le résultat des travaux est top, le showroom est très qualitatif (ce que nous disent les clients) et surtout on a du passage.
Et puis 2 satisfactions perso : depuis début septembre l'objectif était d'ouvrir le 13 décembre (chose faite) et je suis le premier concessionnaire parisien a avoir le nouveau concept Mobalpa. Il est fier le Bellet !
Une autre fierté, avoir ceux que j'aime qui sont venus visiter ma "Galerie" cette semaine ; ça fait chaud au coeur.
Pour démarrer, en plus de mon 1er vendeur concepteur, j'ai un consultant qui m'accompagne pour la mise en place des méthodes commerciales et qui nous coach sur les process de ventes. C'est très intéressant et je suis content d'avoir une aide au démarrage. Je crois que l'accompagnement de l'enseigne depuis le début est quasi parfait et c'est rassurant de ne pas se sentir seul au début. Surtout que les décisions d'aujourd'hui auront une incidence bonne ou pas sur l'avenir. Et puis le soutien de ma femme, ma famille et mes amis (de Facebook et autres) me pousse aussi.
Il faut que je trouve du temps pour vous faire de belles photos car ça vaut vraiment le coup. En tout cas, si vous passez par le 54 rue Damrémont dans le 18ème, vous êtes les bienvenus ! Vous pouvez aussi visiter mon mini-site (qui n'est pas complet mais ça va évoluer) http://paris-18.mobalpa.com/

11 décembre 2010

La dream team - Final round

Formation_Relations_Humainesça y est, les travaux sont (quasi) finis. Juste quelques petites retouches lais rien qui n'empêche l'ouverture. Demain je serai au magasin avec ma décoratrice, lundi c'est gros nettoyage et mardi matin 10h on ouvre !
Au départ pour ouvrir nous devions être 3 mais la jeune collaboratrice que j'avais recruté qui devait être vendeuse - conceptrice a décidé de me lacher malgré sa lettre d'embauche qu'elle m'avait retourné signé. Dur en plus d'apprendre cela par mail et non un appel. On voit déjà le côté j'assume ma décision. Et bien reste où tu es !
En tout cas, avec le recul, pas de regrets. Je préfère qu'elle me plante 15 jours avant plutôt que 2 jours après l'ouverture. Par contre, légère pression pour la remplacer car toute ma campagne de recrutement était terminée. Bon, c'est fait, j'ai trouvé son remplaçant et je suis sûr qu'on va former une dream team fantastique.
De cette équipe j'ai déjà accueilli mardi dernier mon premier collaborateur. Il a l'age de mon père, est très distingué et toujours très bien habillé. J'aime beaucoup. Son arrivée était attendue avec impatience et je pense que je me rappellerai toujours du moment où je l'avais en face de moi pour son premier jour. Dans mon "bureau" (enfin ce qui pouvait s'en approcher à la vue de la poussière et du côté champ de mine de la pièce faisant office de bureau du patron), il était assis en face de moi et je lui ai présenté l'entreprise, l'organisation, les différentes actions, etc... J'avais du mal à m'imaginer en tant que dirigeant ou manager. Pendant quelques minutes j'avais l'impression d'usurper une identité. Et puis au fur et à mesure de notre réunion je me suis senti plus à l'aise et j'ai pensé à tous ceux qui ont été mes patrons.
Et oui, je suis certain que ma manière de manager sera influée par leur méthode ou façon de faire.
Avant d'intégrer Groupe Volkswagen France j'ai eu un patron qui m'avait déçu de l'univers pro. C'est d'ailleurs son management inexistant qui m'a poussé à chercher ailleurs. Puis j'ai rencontrer celui qui m'a embauché chez Seat à Lyon. A ce moment là j'ai croisé la route de quelqu'un qui m'a inculqué la valeur humaine.
Ensuite il y a eu Audi où j'ai eu un manager qui m'a appris un métier que je ne connaissais pas. Ce ne fut pas simple pour lui ou moi mais je pense qu'on a beaucoup appris l'un de l'autre. Et aujourd'hui j'ai une expérience concrète dans le domaine du marketing et de la com. Puis mon dernier manager m'a montré le fighting spirit du commerce. Enfin, il y a aussi les 2 derniers boss Audi France qui ont beaucoup influencé mon projet d'entrepreneur. L'un parce qu'il était très exigeant avec moi et l'autre car il a tout fait pour que je puisse me lancer. Alors par respect pour ce qu'ils m'ont transmis, je vais essayer de reproduire leur ADN spécifique de manager selon la situation que j'aurai en face de moi.
En tout cas, merci à eux de m'avoir transmis leurs valeurs. C'est ça aussi une aventure humaine pour moi : les rencontres et l'échange.
Ils vont se reconnaitre : Merci à Antoine, David & Bruno, Paul & Pascal et évidemment Patrice et Benoît.

6 décembre 2010

Le suivi de chantier

en_chantierIl me reste 8 jours avant l'ouverture et je sors donc bientôt de 2 mois de travaux. Dans ces cas là il faut bien s'entourer car avec ma formation de 4 semaines à Thones, je n'étais pas beaucoup sur place. Heureusement que j'avais mon architecte.
La vie de chantier m'aura fait rencontrer une nouvelle catégorie de gens. N'y voyez pas une allusion péjorative car j'ai un respect immense pour les gens qui bossent grâce à leurs mains et font un travail pénible. Non, ma réflexion est sur la manière de comprendre et de suivre les choses dans leur travail.
Tout d'abord, j'aime beaucoup l'entrepreneur qui vous dit ne pouvoir démarrer les travaux que s'il a un acompte de 30%. Ok, normal mais quand il met 1 mois à encaisser l'acompte j'ai du mal à comprendre. Passons.
Dans le côté ça me fait sourire mais quand même, il y a les travaux à faire avec un dossier technique. Lors de mon expérience dans le marketing, un célèbre DirCom (il se reconnaitra) m'a bassiné pour faire des briefs aux agences avec qui je travaillais (ça entre autres choses qui avec le recul servent énormément). J'ai donc pris le plis et les chefs de projets qui travaillaient avec moi avec leur brief dans la majorité des cas (je ne le faisias pas tout le temps sinon il ne m'aurait pas bassiné :-) ). Ainsi ils savaient en grande partie ce que j'attendais d'eux et quels étaient leurs rôles.
Et bien avec les artisans c'est différent. Vous pouvez leur donner un dossier technique de 50 pages avec tous les plans possibles, toutes les légendes détaillées, toutes les mesures précises, ils vous disent "je dois faire quoi ici ?" ou bien "qui doit faire ça ?" ou encore "ah bon c'était marqué ?"
Alors dans la série anecdote voici un Top 3 :

  1. Lors d'une visite du chantier, je m'aperçois qu'il y a une sortie de fils au plafond (pour parler simple une arrivée de fils électriques qui pendent et qui attendent d'être branché sur quelque chose.). Normalement à cet emplacement (au-dessus d'un plan de travail) c'est pour une hotte. La cuisine juste en dessous accueille une hotte "plan de travail" c'est à dire escamotable devant la plaque de cuisson . Je dis à l'entrepreneur "c'est sympa d'avoir prévu une sortie électrique pour le jour où je veux mettre une hotte normale au dessus dès que je change le modèle de cuisine à cet endroit". Il me répond Oui Oui. Puis je regarde le plan général du magasin avec l'emplacement de l'arrivée électrique pour ma belle hotte escamotable. Là un doute arrive et je me demande pourquoi il prévoit une arrivée électrique où je ne l'ai pas demandé et surtout à ses frais. En revoyant le plan je questionne le poseur de la cuisine en lui demandant s'il a réussi à brancher la hotte escamotable. Ben non y a pas d'arrivée éecteique à cet endroit :-( Et oui, l'électricien avait confondu et surtout pas lu la légende qui stipulait bien arrivée par en bas. Heureusement que je l'ai vu car une hotte comme celle-ci faut la montrer et refaire un cablage quand tout est fini c'est compliqué.
  2. Il est prévu dans mon magasin un réfrigérateur US qui sera en fonctionnement. Cela permettra de bien accueillir les clients en leur proposant une boisson fraîche et aussi de proposer un glaçon dans le Pastis ou le Whisky de mon "Inspecteur" lors de ses visites. Sur notre magnifique plan, il est précisé à cet endroit que l'agenceur fera lors de son intervention un coffrage pour intégrer le réfrigérateur et créer des rangements sur le profil. Donc nous avons indiqué où devait se situer l'arrivée d'eau pour alimenter mon bel appareil. La semaine dernière l'agenceur avait déjà bien avancé et le coffrage était debout. Je l'inspecte avant installation des placards sur le côté et du réfrigérateur. Tiens c'est bizarre je ne vois pas l'arrivée d'eau à l'emplacement prévu. Mon regard part vers la gauche, zone d'où vient l'eau normalement et je vois une arrivée d'eau sortir du mur. Puis, à cet endroit mon oeil remonte pour voir si cette arrivée tombe bien dans le coffrage. Évidemment non, le plombier à réussi à faire sortir le robinet non seulement 1m trop tôt mais en plus 3 centimètres avant le coffrage. Autant dire que c'est moche d'avoir un robinet sortir avec un tuyau extérieur qui repart dans un coffrage à travers des portes de placard. Heureusement j'ai des magiciens et cela ne se voit plus.
  3. Sur un chantier vous avez donc plusieurs entreprises. Dans mon cas j'en ai 2 principales. Une première qui a fait la démolition et la rénovation du local (plomberie, électricité, peinture, carrelage...) et une seconde pour l'agencement et la pose des expositions (cuisines, salles de bains, rangements, bureaux, etc.). Évidemment ils cohabitent et on sent une légère tension comme entre 2 supporters de football parisiens et marseillais. Donc quand il y a un truc qui ne va pas c'est toujours la faite de l'autre. A l'étage du magasin, j'ai reproduis un appartement témoin avec dans la pièce principale une magnifique cuisine laquée noire sans poignée. La première entreprise a donc fait les arrivées d'électricité pour que la seconde puisse raccorder les équipements ayant besoin de l'être. Sur cette magnifique cuisine, le poseur me dit "y les autres blaireaux qui se sont encore plantés. Ils ont fait une arrivée électrique qui sort avant les meubles. va falloir qu'ils reprennent ça et vite !" Je vous passe l'accent et le sentiment de supériorité du gars. Étant assez neutre, je vois l'arrivée électrique qui est donc 5 cm trop tôt (tient c'est le même gars qui m'a fait l'arrivée d'eau en bas ?) et je regarde le plan. Je vérifie les côtes permettant de savoir où on doit poser la cuisine. Et là je remarque que nous avions prévu de poser le dernier meuble 10 cm avant le mur de droite où il y a une magnifique fenêtre qui a besoin d'être ouverte si besoin. Et bien mon poseur qui sait, on dirait que t'as pas regardé ton plan, tu as posé le dernier meuble contre la fenêtre ! Là encore, heureusement que je l'ai vu car sinon il avait le droit de démonter la cuisine et de la reposer.

Bref, chaque jour son lot de surprise. C'est comme les gosses, il faut toujours être derrière pour être sûr qu'ils ont compris le plan et faire le médiateur pour éviter d'avoir une guerre des tranchées. Une aventure humaine je vous dis !

3 décembre 2010

Les joies de l'administration

fonction_publiqueQue j'ai beaucoup de choses à raconter car en 1 semaine j'ai eu droit à pas mal de d'obstacles. Donc mise à jour du blog tout ce week end sinon j'en ai pour la nuit...
Commençons par l'administration et plus précisément les Bâtiments de France.
Dans le cadre de la rénovation de mon local, je change les façades car depuis 30 ans il y avait une banque et donc un design très accueillant tout à fait en ligne avec le besoin d'une vitrine de commerçant (en bref vitre dépolies, poteaux aluminium tous les 50 cm et un look années 70 au top).
Donc j'ai un architecte plutôt imaginatif (c'est ce qu'on dit pour ceux qui savent marier petit budget et grosses idées) qui préconise de refaire la façade. C'est parti, plans en route, croquis, esquisses et tout ce qui va bien pour présenter notre dossier. En effet, dès qu'on change la façade, même sans permis obligatoire, il faut un avis (un accord surtout) des architectes des bâtiments de France (les ABF). Dans la série "the Winnner is" on tire le gros lot avec une personne qui nous indique que le 18ème est son arrondissement chouchou et qu'elle veut lui redonner une image plus parisienne et historique. Mouais, j'aime pas trop ça...
Et quand elle voit notre projet il va falloir faire des modifications. L'idée présentée par mon architecte était d'ouvrir les baies vitrées avec de grandes vitrines claires et d'utiliser un encadrement aluminium peu visible pour ne pas détériorer l'image de l'immeuble Haussmanien où je suis. Comme dirait l'autre "c'est bien mais pas suffisant". Et oui je suis tombé sur une Talibane de l'architecture... Non seulement l'encadrement en alu c'est pas bien, il le faut en métal (2 fois plus cher) mais en plus il faut diviser les vitrines et donner un côté atelier à l'ensemble. Donc mise en place d'un soubassement en béton sur 50 cm de haut tout le long de la façade. Je confirme je n'aime pas du tout...
Négociation, ou du moins tentative et c'est un blocage net que nous avons en face. Pas de possibilité d'aménager leur choix et leurs idées que je devrai réaliser avec mes petits sous. Ah oui j'oubliais l'argument choc sur le budget qui explose avec leur créativité "c'est Mobalpa ils ont de l'argent" Heureusement que je n'étais pas au rdv de négo car mon côté sanguin aurait pris le dessus.
Bref, blocage, pas d'issue (ils ne veulent rien entendre et je n'ai pas plus d'argent) donc mon architecte est pragmatique et me dit "l'objectif est d'être prêt à l'ouverture donc on ne refait pas les façades". Car il faut savoir que si je ne modifie pas les façades je peux faire quasiment ce que je veux sur l'existant. C'est que nous ferons en repeignant les poteaux, changeant les vitres dépolies et en mettant une nouvelle porte.
Bilan : je rénove l'existant (cela n'est pas suffisant mais mieux qu'aujourd'hui), nous n'embellissons pas le carrefour avec une belle réalisation à cause de leurs croyances et créativité à 2 balles et surtout je ne fait pas d'accès handicapé au magasin (la porte devait changer de vitrine pour y faire une légère rampe). Et oui, l'obligation handicapée c'est pour 2015, j'ai donc 4 ans pour faire passer mon dossier.
Dommage de tomber sur des gens obtus, on pourrait faire tellement mieux avec des gens ouverts et à l'écoute...
Voici la façade actuelle :
IMG_1005



















Pour le plaisir, voici en photo la façade prévue dans mon dossier et qui dénature d'après eux le quartier
Perspective_d_insertion_MOBALPA



















Bon demain je vous ferai partager mon ressenti après que mon ex-future collaboratrice m'ai fait une blague. Pourtant j'ai un certain sens de l'humour...

28 novembre 2010

Vivre le changement

changementUne nouvelle étape vient de passer comme je 'ai écris auparavant. Mais cette étape n'est que la suite de tous les changements que je vie depuis que j'ai quitté mon ancien job. Et oui, passer du statut de salarié à celui de créateur d'entreprise c'est un changement et le quotidien n'en est pas moins bouleversé.
Je ne pense pas être un adepte du changement perpétuel (en tout cas du côté histoire d'amour c'est clair que non) et dans ma vie pro (12 ans) je n'ai eu que 2 employeurs. Donc même si chez Groupe Volkswagen France (GVF) j'ai travaillé pour Seat et Audi, j'ai aussi occupé plusieurs postes, mais jamais dans un esrpit de changement pour tout changer. Chaque fois ce fut dans un objectf d'épanouissement pro-perso et surtout avoir une expèrience complète. Bon je n'ai que 33 ans mais en plus de 8 ans chez GVF j'ai réussi à travailler sur quasiment tous les secteurs de l'automobile (les bons en maths auront donc calculé combien de temps je suis resté chez mon employeur avant GVF). Service, Commerce, Marketing, Développement Réseau (court malheureusement) j'ai eu une visions d'ensemble.
Dans tous ces changements, le plus désagréable n'est pas de repartir à 0, ni de se mettre en danger mais plutôt de se demander ce qu'est devenu tel ou tel projet, dossier sur lequel j'ai passé du temps et du stress. Et oui, pendant des semaines voir des mois j'ai fais mon maximum pour que mes projets et dossiers arrivent à terme avec une atteinte des objectifs quasi parfaite. Et puis on passe la main, on voit autre chose et surtout on voit ce que votre successeur fait de ce que vous lui avez transmis. Parfois c'est mieux, pareil ou pire il détruit tout. Et là, arrggg, c'est dur.
Depuis que j'ai quitté Audi je ne sais plus ce que sont devenus mes dossiers et projets et j'avoue que je suis entre 'j'm'en fous" et "allez dites moi..." Je pense qu'il faut surtout tourner la page mais j'ai un petit côté nostalgique et affectif.
Pour clore le chapitre "Etat d'âme de mes changements passés", il y aussi le changemen de la vie quotidienne. Alors pour moi cela se traduit par passer de 160 km aller-retour quotidien soit 2h30 par jour à 20 km soit 45 minutes. Donc gain de temps.
Ensuite c'est passer d'une très belle berline allemande avec des anneaux sur la calandre (et donc tout le plaisir qui va avec) à un magnifique tricycle motorisé (400 cm3 tout de même) et tout le côté inconfortable de ce fait. Et puis c'est aussi passer de la magnifique cantine d'entreprise à sandwicherie, saladerie. Et là, je reviens sur mon opinion. C'est un luxe d'avoir une cantine d'entreprise surtout celle de GVF. Je viens de passer 4 semaines chez Mobalpa et leur prestataire est clairement en dessous de mon précédent restaurateur collectif picard. Enfin budgétairement c'est pas la même. Avant mon gueuleton me coûtait 3,5€ et maintenant on s'approche plus des 12 voir 15€. Budget multiplié par 4, ça c'est une inflation digne de l'économie du Zimbabwe.
Pour terminer, une petite bande annonce pour la semaine à venir : demain visite sans les ouvriers du chantier qui a beaucoup changé. Et oui, l'agencement et le montage des cuisines à démarré. RDV pour la pub locale, branchement des lignes de téléphone, des PC (beurk) et si j'ai le temps une petite visite mystère chez un concurrent.
La suite au prochain épisode, restez fidèle, ne changez pas (de blog) ;-)

25 novembre 2010

Une nouvelle étape de passée

sanstitreai5Et voilà, cela fait 4 semaines que je fais ma formation de vendeur de cuisines chez Mobalpa au sein de la "Küchen Akademie". Je suis impressionné par le chemin parcouru en 1 mois et tout ce que j'ai appris. Curieusement la partie où je suis le plus à l'aise (la vente) est celle qui fut la plus courte mais j'y ai appris beaucoup. Les méthodes de ventes sont vraiment différentes d'un secteur à l'autre (promis les cuisinistes ont changé).
Donc une première étape de passée, la prochaine étant la fin des travaux et un nouveau chapitre avec l'ouverture du magasin.
Je n'ai pas beaucoup écris ces temps-ci car le rythme est vraiment soutenu (ça me change de ma période salarié avec 2 vendredi RTT/mois, clin d'œil aux cotterésiens) et je suis pas mal "secoué" en ce moment. Je ne manquerai pas de vous raconter tout cela prochainement.
Maintenant c'est retour à Paris, je quitte les montagnes (sous la neige ce qui est assez sympa), et surtout je me consacre à la préparation de l'ouverture de mon magasin.
Je pense avoir encore des péripéties avec cette étape, entre les livreurs qui ont un QI proche de la croissance française, l'administration qui fait un test de résistance sur mon calme légendaire et de futures collaboratrices qui font machine arrière à 10 jours de leur intégration dans l'équipe.
Bref tout va bien, je travaille sur les solutions avec des gens qui veulent aussi que ça marche et surtout je ne manquerai pas de vous en parler rapidement.
A très vite.

17 novembre 2010

Un jour sans fin.

Me voici reparti dans les alpes pour ma seconde sessions de Nouveau Vendeur Concepteur (même pas peur). La journée est soutenue autant sur l'amplitude horaire que sur la concentration à avoir pour tout retenir (bref on bosse beaucoup).
hotelcommerceDonc le soir nous sommes dans notre hôtel merveilleux j'ai cité "L'Hôtel du Commerce 2*". Il me change des hôtels dans lesquels j'ai eu la chance de descendre avec mon précédent poste. Les chambres sont des années 70-80 avec une cabine de douche adaptée à la taille de Passe-partout suite à 2 années d'anorexie. Et le double vitrage est de la taille d'une feuille de cigarette. J'avoue que par conseil, j'ai fait jouer mon "statut" pour obtenir une chambre meilleure. Car oui, le patron ne le dit pas mais les très bon clients ont droit aux chambres du 1er étage qui sont neuves et font à peu près la taille d'un 3 pièces parisiens. C'est moche d'utiliser des passe-droits, je sais (d'ailleurs pour me donner bonne conscience j'ai payer une tournée à mes camarades qui n'ont pas compris pourquoi).
En tout cas il y a une très bonne ambiance. Car quand vous mettez 5 mecs (nous sommes 3 vendeurs et 2 dirigeants) dans un hôtel à la montagne, où il y a un bar sympathique, après une journée harassante, autant vous dire que c'est très culturo-philisophique. Et puis le gérant rattrappe sa marge des chambres sur les consommations au bar.

Un_jour_sans_finEn plus nous avons nos habitudes. Le lundi c'est Tartiflette ou Croziflette. Léger. Tous les soirs nous avons notre bouteille de vin rouge supérieur : Les Cayolles vin de pays d'Oc. Il faut être monté inox pour le boire au début mais après on s'habitue. Je le trouve presque bon maintenant...
Ensuite le matin, le bon petit-déjeuner avec sa machine à café automatique qui fait une belle mousse par dessus un nectar lyophilisé de qualité Station Service d'Autoroute.
Et quand que je regarde nos journées, les horaires, la soirée à l'hôtel, le petit-déjeuner j'ai l'impression d'être dans le film "Un jour sans fin".
Je vous laisse, la tournée d'apéro m'attends suivie de son dîner léger (entrée, plat, fromage et dessert). Une chose est certaine, le restaurant est de qualité avec que des produits frais et ma balance devrait me le confirmer lors de mon retour à Paris vendredi soir.

14 novembre 2010

J-30 !!

181372_879528223_compte_a_rebours_H193901_LDepuis votre dernière visite vous vous demandez quand votre serviteur va remettre un billet en ligne. Cela fait une semaine que je n'ai pas écris et vous êtes en manque (en même temps j'ai pas plus d'actu donc ne pas écrire pour ne rien dire). Je comprends et enfin votre patience va être récompenser. Entre le remaniement et la mise à jour du blog, on joue avec vos nerfs ;-)
Alors ce billet sert aussi de compte à rebours car dans 30 jours, si tout va bien (je déteste cette phrase) mon showroom va ouvrir.
Petite leçon de sémantique. Chez Mobalpa, on appelle un showroom les 2 lieux d'exposition qui appartiennent à l'usine (Paris 12ème et Thones où je fais ma formation). Un magasin est le lieu qu'exploite le concessionnaire. C'est là où pour moi ça coince car le magasin est un terme que je trouve banal et un showroom est plus qualitatif. Donc comme je suis un rebelle né et toujours provocateur je garderai l'appellation showroom pour mon magasin :-)
Donc dans 30 jours on ouvre. D'ici là, je repars 2 semaines en Haute-Savoie à la Cuisines Académie. J'ai hâte d'y retourner pour continuer à apprendre et en même temps j'ai tellement de choses à faire avant l'ouverture que mes soirées à la montagne risquent de se limiter à bosser dans ma chambre.
Les travaux continuent et avancent plutôt bien avec des surprises normales pour un chantier mais quand l'administration s'y met ça énerve. Petit ralentissement mais va reprendre le rythme dès que le petit fonctionnaire derrière son bureau mettre le tampon dans la bonne case.
Ah les joies d'être chef d'entreprise... On jongle avec les budgets, les retards, les obstacles mais on est seul à décider. C'est vraiment ça qui me fait avancer en tout cas. Je tiens le bon bout et je suis impatient d'arriver au bout de cette étape de construction.
Allez, j'essaie de vous tenir au courant dans la semaine mais n'oubliez pas, si vous voulez être au courant dès la mise en ligne d'un nouveau billet, inscrivez-vous à la newsletter. 

6 novembre 2010

Pour ne rien rater !

illus_newsletterChaque jour vous vous connectez pour voir s'il y a un nouveau billet mis en ligne et vous trépignez d'impatience de découvrir une nouvelle étape de mon aventure.
Ne criez plus famine,  et restez connecté sur mon actualité en vous inscrivant à la newsletter. En page d'accueil vous avez un formulaire à remplir et ensuite un mail de confirmation vous est envoyé.
Pas d'inquiétude je ne me servirai pas de vos adresses pour vous envoyer des pubs pour acheter une nouvelle cuisine.
Par contre cela pourra me servir pour vous inviter à l'inauguration !!

6 novembre 2010

Under Construction

Depuis le début de ce blog, je constate que je ne parle jamais d'une chose essentielle et incontournable à la réussite de mon entreprise. Sans ça je sors de la catégorie "brick and mortar" et personne ne peut me voir. Pour ceux qui n'auraient pas encore deviné je parle de mon local. Et oui, il me faut un showroom représentatif. Et à Paris, c'est pas simple. Tout d'abord il me faut un bel emplacement et surtout un local sans droit au bail. Le coût est lourd et cela dégrade le compte d'exploitation de manière trop forte la 1ère année. C'est lors de cette étape que j'ai eu l'occasion de rencontrer un agent immobilier mieux que les autres. La plupart sont des "bip" qui ne savent que faire des visites et attendre que le chèque tombe. Lui par contre à défendu autant mes intérêts que ceux du propriétaire. En même temps quand j'ai signé le chèque de ses honoraires c'était le minimum qu'il devait faire.

IMG_0153Voici donc le local que j'ai pris. Angle de carrefour sur une artère passante de Montmartre et avec beaucoup de commerces de proximité. Pour info ce fut une banque il y a 20 ans et depuis c'était une agence d'intérim. Disons qu'au niveau entretien et rénovation c'était de l'intérim aussi.




IMG_0186Donc maintenant ce sont les travaux qui ont débuté début octobre et qui doivent se terminer début décembre. 1ère étape la démolition. Et là on a des surprises avec une ancienne banque. Car en place de conserver la porte de la chambre forte au sous-sol (500kg à bouger, on verra plus tard quand j'aurai plus de muscles), il a fallut découper le comptoir d'accueil de l'agence. Oh surprise, il est doublé en acier sous belle enveloppe de panneau stratifié. 3 jours et 5 disques ont été nécessaires pour en venir à bout. Et puis il y a aussi cette magnifique gaine qui part de la boîte aux lettres et qui descend au coffre au sous-sol. Tiens c'est rigolo ils l'ont faite en béton armé. Donc 2 jours de marteau piqueur. Je me fais de nouveaux amis dans l'immeuble dont la gardienne qui a son appartement juste derrière.

IMG_0223IMG_0217Heureusement que ça avance et qu'en 2 semaines le local prend forme. Il y a encore un peu de poussière et de gravats mais on tient le bon bout. Ah petite précision, pour ceux qui me connaissent mal, ce n'est évidemment pas moi qui fait tous ces travaux mais une entreprise de rénovation de locaux commerciaux. Ah la joie des réunions de chantier, où j'ai mon architecte mais le chef de chantier ne doit pas le savoir car c'est à moi qu'il pose toutes les questions techniques. Et là les termes utilisés me rappellent mes débuts dans la com avec des termes barbares ou des anglicismes à se faire retourner dans sa tombe Jacques Toubon (oups il est pas mort).

IMG_0225En tout cas, je suis à mi-parcours des travaux, il reste des finitions d'une importance certaine mais j'ai hâte de voir l'agenceur entrer en action pour installer les cuisines, les bureaux, etc...



Car il faut un beau local pour mettre en place de belles cuisines !





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2 novembre 2010

Easy Rider

TMW_Tilt_VmaxDésolé de ne pas avoir mis à jour le blog depuis une semaine mais la valse passe à 10 000 temps (cf billet précédent pour ceux qui ne suivent rien).
Donc après 15 jours à Cucina Academia, où j'ai beaucoup appris, me voici à Paris pour 15 jours. Et cette quinzaine va être mise à contribution pour continuer les fondamentaux nécessaires au lancement de Valima (en bref je dépense de l'argent donc il faut optimiser les coûts). Pour m'assurer un déplacement rapide et facile dans la capitale, j'ai troqué mon beau SUV germanique par un tricycle italien. Oui je sais certains diront que je suis comme un livreur de pizza et peut être pas digne des vrais riders en Royal Enfield mais bon ma monture de 400 cm3 me permet au moins de gagner du temps tout en restant prudent. Par contre je regarde les deux roues d'une manière différente maintenant. Et je trouve que les conducteurs de 4 roues sont peu regardant de leurs congénères à 2 ou 3 roues.
Normal que mon avis change, en même temps j'ai toujours détesté les taxis parisiens. Avec le temps et selon l'avenir de Valima je pourrai changer d'avis :-)

25 octobre 2010

La valse à 1000 temps

113966953Comme dirai quelqu'un "laisse faire c'est un tango". Non promis je ne vous fais pas la boîte à musique de Jean-François Zygel mais ce billet, très musical a pour but de vous parler du rythme que j'ai pris en une semaine.

Tout d'abord un déception, celle de ne pas être présent comme il se doit avec ma tribu. Et là, j'ai une femme fantastique, qui me soutient énormément. A peine rentré vendredi soir, je repars le samedi sur mes rdv pro (dont celui de récupérer mon nouveau véhicule de fonction à 3 roues) et je file voir les travaux du local. C'est beau un local sans travaux de 30 ans et qui ressemble plus à Bagdad. Au moins ça avance...

Ensuite, grâce à nos amis grévistes (je ne remets pas en cause le droit de grève pour des personnes qui ne sont pas concernés) j'ai eu l'immense chance de redescendre à Thones pour ma seconde semaine de formation en voiture. Bon ok, faire la route dans une voiture allemande c'est mieux que la 1ère classe de la SNCF. Sauf que le côté film ou musique pendant que le paysage défile avec le petit roupillon qui va bien je ne suis pas contre.

Cette semaine donc, 2nde semaine de formation à la "kitchen academy", suivi du chantier à distance, affiner les prévisionnels avec les nouvelles charges identifiées, faire passer un entretien à un outsider de dernière minute, commencer à recruter des entreprises de sous-traitance pour la pose des cuisines chez mes futurs clients, travailler sur le plan de communication du lancement... et trouver du temps pour les miens quand je suis de retour sur Paris.

C'est une vrai valse à mille temps, qui fait tourner la tête mais qui procure des sensations fantastiques : voir tous ces cubes prendre forme, se consolider les uns aux autres, et la cathédrale prendre forme... Top !

La suite au prochain épisode, en attendant n'hésitez pas à laisser vos commentaires.

21 octobre 2010

On repart à 0

La_salle_de_classe_de_Titeuf_image_player_432_324Je crois que ce qui m'a toujours poussé dans ma vie c'est cette possibilité de reprendre les choses à 0. Pour ceux qui ne le sauraient pas, j'ai un bac hôtellerie (ce qui m'a permis de travailler pendant 4 années en tant qu'étudiant et saisonnier dans ce secteur), ensuite un parcours BTS et Sup de Co classique Commerce et Marketing (bonjour le fourre-tout), et je viens de passer plus de 10 ans dans l'automobile. Même durant cette décennie j'ai eu des activités différentes : sur le terrain pour la gestion après-vente (qualité et business font bon ménage), au siège pour du marketing et du commerce. A chaque fois, c'était l'idée de reprendre quelque chose de nouveau et d'apprendre.

Alors oui on repart à 0, c'est top,  on ne s'enferme pas dans un confort avec une maitrise (et donc on ne tire pas parti à 100% des acquis) mais par contre c'est une forme de pression saine qui pousse. Encore que je suis un anxieux de nature, faux calme, donc à l'intèrieur ça bouillonne.

En décidant de devenir chef d'entreprise (une métier calme et reposant parait-il) je me lance dans une nouvelle activité inconnue, un secteur que je ne connais pas et donc une remise à 0. Tout est flagrant avec la formation à laquelle je participe depuis lundi et qui dure 5 semaines. En effet, on ne peut gérer son entreprise que si on connaît tous les métiers. Me voici donc à Thônes en Haute Savoie (la montagne ça change de la Picardie) pour une formation de Nouveau Vendeur Concepteur avec d'autres vendeurs qui arrivent dans la marque. Dans notre groupe nous sommes 2 dirigeants qui lançons notre entreprise. C'est toujours très intéressant d'échanger avec ceux qui vivent les mêmes phases que vous. Au moins je me sens moins seul et puis on est les 2 seuls à être pendu à notre téléphone durant la pause ou à bosser sur notre portable dans la chambre le soir.

C'est assez amusant de voir, au début, l'approche des gens quand je me présente en tant que dirigeant. Un certain statut alors que pour l'instant je n'ai rien fait. En tout cas la simplicité gagne car nous sommes une équipe assez hétérogène et nous avons créé une bonne ambiance. Ce qui est aussi impressionnant, pour reprendre le titre de ce billet (ben oui je m'égare un peu quand même), c'est cette remise à 0 du compteur expérience. 

Et oui, j'apprends un nouveau métier, je découvre de nouveaux automatismes, je prends de nouveaux réflexes, j'ai des doutes sur ma capacité à retenir des choses... L'avantage aussi avec un nouveau secteur, c'est que l'on a un oeil neuf (ce qui fait une certaine valeur ajoutée au démarrage) et que l'on compare avec le passé. Et là je me rends compte, avec un recul certain, que le train-train avait pris le dessus sur mon ancien métier et notre organisation. Mon concédant (oui c'est comme ça qu'on dit, c'est beau hein ?) a les mêmes contraintes que moi avant, les mêmes objectifs et des outils ou des approches tellement plus simples. Une certaine frustration quand j'y pense. Donc oui, reprendre à 0 permet aussi de s'ouvrir à de nouvelles visions ou méthodes et donc se remettre en cause. 

Sinon, côté formation, maintenant je suis "presque" le roi du panneau mélaminé, stratifié, laqué, polymèrisé, en bois d'arbre (je dis presque à la vue du résultats du quizz au bout de 4 jours). Ça change des 6 cylindres, cuir alcantara, xénon, Quattro et tout ce qui m'a fait vibrer pendant tout ce temps. Et puis, pour ceux qui me connaissent vous allez rire, j'ai eu droit à un atelier démontage et pose d'une cuisine. Pas trop compliqué non plus car j'y suis arrivé. Heureusement que c'était simple car vue mes connaissances techniques et mon aisance au bricolage c'était pas gagné. 

Allez, encore 4 semaines de formation et je serais "The King of the Kitchen of Montmartre de Paris"

18 octobre 2010

Créer une Dream Team - Round 2

la_blonde_en_entretien_d_embaucheRetour sur une étape cruciale, le recrutement. J'ai passé la semaine dernière 4 entretiens avec des profils très différents et, ce qui au début me paraissait comme peu clair, maintenant j'y vois beaucoup mieux (merci Afflelou). Comme nous serons une petite équipe il est important que j'ai deux Vendeurs Concepteurs complémentaires. Donc 2 profils distincts. Lors du 1er round j'avais rencontré un profil très expérimenté qui m'a beaucoup intéressé. De ce fait il faut maintenant que je le séduise et que je l'attire dans mes filets (vous noterez que cette phrase marche aussi lorsque l'on a très envie d'une jolie fille). C'est bon, il a dit oui ! Comme la jolie fille ;-) Maintenant il faut compléter avec un profil plus jeune, avec une 1ère expérience dans le secteur tout de même. 

J'avoue que cette phase d'entretiens est beaucoup plus fructueuse et enrichissante pour moi. Ecouter, comprendre, jauger, se projeter dans le futur. Et surtout se poser la question : "est-ce que je me vois travailler avec cette personne tous les jours et est-ce qu'elle sera aussi bien qu'elle se vend ??" Dans ma liste de questions, j'en ai une qui est assez parlante sur les attentes d'un futur employé : "qu'attendez vous de votre manager ?" Et là on a 2 types de réponses. Les pertinents qui vous disent qu'ils attendent de votre part que vous leur donniez les outils les plus efficaces pour atteindre leurs objectifs. Ok c'est clair merci. Et puis on a les infantilisés qui répondent "que mon patron m'écoute, me soutienne, m'aide lorsque j'ai un problème". Limite une assistante sociale en fait. Alors oui, un manager doi écouter, rassurer, accompagner. Mais jamais je n'aurai pensé avoir ce genre de réponses à un entretien. En tout cas je n'aurai jamais dis ça pour ma part. Message à mes précédents managers : j'espère ne pas avoir été dans la seconde catégorie :-)

Aller, en route pour le 3ème et dernier round (non ce n'est pas un match de boxes) avec la confirmation auprès des profils qui me conviennent. Mon équipe va prendre forme...J'aime beaucoup cette phase très humaine de cette aventure :-)

17 octobre 2010

ça prend forme

Quelle semaine ! Je n'ai pas eu beaucoup le temps d'écrire cette semaine car le rythme s'accélère. Je fais donc juste un billet de "fainéant" en attendant de vous donner plus de détail. Ce qu'il faut retenir cette semaine : j'ai passé 4 nouveaux entretiens et ma dream-team prend forme. Les devis des entrepreneurs arrivent avec les corrections demandées par l'urbanisme et donc le montant réel de l'investissement se dessine (aïe...). Et puis surtout la semaine prochaine un grand pas en avant : les travaux démarrent lundi matin à 8h et je commence ma formation demain matin au siège de Mobalpa à Thônes (74). Un nouveau monde, de nouvelles rencontres, de nouvelles connaissances. Je suis autant excité que fébrile par rapport à ma vie pro où je recommence tout à 0.
Allez, ne soyez pas impatient, je vous donnerai plus de détail la semaine prochaine. Et oui, les soirées risquent d'êtres longues en Haute-Savoie :-)

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